La salle Béte C de l’hôtel Hilton de Yaoundé a accueilli le quatrième atelier des assises de l’union de la presse Francophone . Entre accord et désaccord idéologique , les différents participants ont mis cartes sur table.
« Formation : les journalistes sont-ils préparés à L’émotion ? « . Tel était le thème du quatrième atelier ce lundi . Afin de bien meubler ce thème ,les participants et les intervenants ont formé un colloque multiraciale de 18 personnes.
Par ailleurs autour de cette question ont donné leurs point de vus ,quatre gladiateurs de la communication internationale. Il s’agit d’Alice Nga Minkala , directrice Adjointe de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (Esstic); Rabiaa Deidah, journaliste en Mauritanie ; Mourad Sellami, journaliste en Tunisie et Mikaïla Abass Saïbou.
Ce débat a été en effet modérer par Carol Isoux , journaliste en Thaïlande. Pendant cinq minutes les quatre membres du panel ont chacun donner leur point de vue. Certains se sont exprimés de leurs expériences vécues pour démontrer qu’à un moment donné, en situation de présentateur ou de reporter, le journaliste devrait user de son émotion car malheureusement celui ci n’est pas fait de marbre, il a des sentiments positifs comme négatifs.
D’autres par contre ont soutenu l’idée selon laquelle le journaliste ne à certes des émotions par ceux ci ne doivent pas pendre laquelle dessus . Tout au long de cette questions centrales certains participants du Togo , Mauritanie, etc., n’ont pas manqué de se prononcer par rapport à ce point.
« Il faudrait former l’intelligence émotionnelle ,elle ne doit pas être exagérée », s’exprime Mikaïla Abass Saïbou Abass au sujet de l’enseignement émotionnel dans les écoles de journalisme. Point de vue qui a été partagé par une grande partie des participants . En effet , le journaliste à partir de sa formation devrait recevoir un « coaching émotionnel » . Ce qui est le cas en Grande Bretagne et même dans certains pays africains comme le Maroc.
L’enseignement de l’émotion
Pour d’autres en revanche comme le professeur Alice Nga Minkala, la formation émotionnelle à l’Esstic n’est pas enseigner. L’étudiant journaliste est juste préparer de manière vague.
Entre points de vue divergents, l’émotion demeure une épée à double tranchant comme l’a confirmé Rabiaa Deidah.
Lorraine Omgba
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